L'antre de schlough

Comme beaucoup d'entre vous le savent, je fais partie de l'organisation du Rallye du Pays d'Auge et même si je ne vous en ai pas parlé cette année c'était le week-end du 8 et 9 Septembre et tout s'est superbement bien passé.

Retrouvez les photos chez Jess. Heric tu va voir que ca a progressé ;)

Celui que l'on surnommait affectueusement Colin McCrash, du à son pilotage généreux et à la limite n'est plus. A 39 ans Colin McRae nous a quitté dans un accident d'hélicoptére dans lequel il était accompagné de trois personnes dont son plus jeune fils de  5 ans. Tous sont décédés dans l'accident.

Avec l'écossais, c'est un des plus grands palmarès du Rallye qui nous quitte, champion du monde en 1995, vice-champion en 1996, 1997 et 2001, McCrash c'est également 25 victoires en championnat du monde. Une figure est partie, ne l'oublions pas...

Les plus jeunes le connaîtront pour sa suite de jeux vidéos éponyme, Colin McRae, qui a su populariser un sport peu connu auparavant, Colin c'était une image, on aimait ou on aimait pas mais le caractère fougueux de l'écossais ne pouvait pas laisser indifférent.

Mister McCrash est parti rejoindre Richard Burns aux paradis des étoiles britanniques, et ne doutons pas que la haut encore ils se tireront la bourre pour faire le scratch...

Mes anciens lecteurs qui me suivent depuis mon premier blog savent qu'il y a quelques années un de mes passe temps été l'écriture. J'ai décidé de reprendre mon stylo, le résultat n'est pas à hauteur de mes espérances mais il ne me semble pas mauvais non plus donc je vous le fait partager...

10 ans. Voici 10 ans qu’il traîne sa misére sur les parcs fermés de sa région. Un vrai gosse devant ces monstres gavés de chevaux.

Tout a commencé alors qu’il n’avait que 17 ans, des vacances ennuyeuses, Nicolas lui avait proposé une sortie dominicale afin de passer le temps et oublier la monotonie quotidienne. Pas vraiment emballé il avait accepté, plus pour faire plaisir à son copain que par réel envie. Ils avaient enfourchés leurs mobylettes et parcouru les quelques kilomètres qui les séparaient de l’épreuve. Nicolas était un habitué, Philippe lui était un peu perdu dans ce monde qu’il ne connaissait pas. Il ne comprenait rien au discussion des gens dans ce champ au bord de la route. Quelle idée il avait eu là de dire oui ? Il aurait été bien mieux avachit dans son canapé surtout qu’a cette heure si le poste retransmettait un film d’horreur comme il les affectionnait.

Puis soudain un bruit au loin, un bruit de moteur, une voiture qui arrive devant eux a toute vitesse. Philippe n’a pas eu le temps de tout analyser mais il venait pour la première fois de voir passer une auto de course. Plus surpris qu’émerveillé, il se tourne vers Nicolas les yeux ébahis. Le grand brun partit tout de suite d’un rire franc au vue de la surprise de son ami.

Derrière ses lunettes que supportait un nez peu agréable, Philippe n’avait pas grand chose pour lui. Même ses cheveux blonds et ses yeux bleus ne parvenaient pas a faire oublier ce sourire si peu sur de lui qui laissait entrevoir cet appareil dentaire qui gâchait son existence depuis 6 mois. Ce petit être chétif n’avait jamais eu vraiment d’amis, seul Nicolas lui était fidéle depuis de longues années maintenant. Ils s’étaient rencontrés lors de leur année de Cm1 et s’étaient efforcés depuis de ne pas se perdre de vue. L’un étant toujours la pour épauler l’autre lorsqu’un coup de blues pointait son nez.

Nicolas lui était l’opposé de Philippe, du haut de son mètre quatre vingts, sa chevelure brune fesait ressortir ses beaux yeux verts et la nature lui avait attribué un sourire des plus agréables. Autant de différences qui les ont peut-être rapprochés, comme deux personnes complémentaires.

- Pourquoi roule-t-il si vite ? demanda Philippe incrédule.

- Nous sommes sur un rallye automobile Philippe, chaque voiture part toutes les minutes, ils sont chronométrés sur un parcours fermé a la circulation, qu’on appelle épreuve spéciale. Il y en a plusieurs au cours de l’épreuve et celui qui mets le moins de temps à les parcourir est déclaré vainqueur. Pour faire simple voilà comment ça se passe.

- Ok j’ai compris ! Ils étaient deux dans la voiture là non ?

- Oui le pilote est le copilote qui lui annonce les virages et la vitesse à laquelle les passer.

- Ça a l’air sympa, fini par dire Philippe qui semblait apprécié.

Une minute s’était écoulé, le bruit du moteur de la seconde auto commençait a se faire entendre au loin. Philippe semblait cette fois plus attentif et avait retrouvé un petit sourire qui fesait briller son appareil dentaire au soleil.

A suivre...

Une petite vidéo que j'ai trouvé, pour ne pas oublier cette grande dame

Si il y a bien quelque chose qui me fait vibrer dans le football c'est le public Lensois, et depuis quelques années Les Corons est devenu un hymne entonné pendant chaque match.

Je n'ai pas trouvé de vidéo pendant un match mais celle ci lorsqu'ils avaient rendu hommage à Pierre Bachelet.

Voyez comme c'est beau quand tout un stade chante à l'unisson son respect pour un des leurs.

Ce sont les mots qui me viennent à l'esprit au moment de vous évoquer le dernier Maxime Chattam, Prédateurs.
Effroyable pas la nature des meurtres commis, du  sordide décrit dans le détail et avec talent. De quoi engendrer quelques cauchemars dans les nuits des plus sensibles.
Un suspens jusqu'à la dernière page, je mets quiconque au défi de démasquer le tueur avant que la Police Militaire l'est démasqué.

Pour résumer brièvement, tout commence dans un camp de soldats mobilisés qui attendent le départ pour rejoindre le front, lorsqu'à bord du navire Seagull on trouve un soldat assassiné, à partir de là, la Police Militaire prend place et va traquer le tueur sanguinaire tout au long d'une guerre harassante. Un tueur si méticuleux, qu'il va falloir l'obliger à tuer pour en apprendre plus sur lui et le confondre. Voilà où toute l'histoire prend son sens, le pousser à tuer pour l'empêcher de tuer plus...

Prédateurs est a classer, à mon sens, dans cette catégorie de bouquins dont on ne peut plus décroché quand on en a commencé la lecture. Si vous aimez les romans policier n'hésitez pas et si en plus vous avez comme moi ce goût pour les romans un peu sanguinaire jetez vous dessus. Jamais je n'avais lu un policier si captivant et qui tombe autant dans l'horreur. L'horreur des meurtres mêlée à l'horreur de la guerre.
Pour les âmes un peu plus sensible, évitez le avant de vous coucher sinon vous risquez de passer une nuit mouvementée.

Et un dernier conseil avant de partir, ne vous fiez pas aux apparences...

Y'a pas a dire, les Belges et les M3 ca restera un mythe, la preuve en image

Grand Corps Malade en fond sonore. Des rimes qui tombent et s'enchaînent naturellement, comme si c'était facile. Du slam, du vrai, pas de celui gratuit, de celui qui contient un message, de celui qui est a la fois spontané et réfléchit.

Le jour se lève sur ma grisaille, il est 7h du mat', la vie de poème du parisien me berce et une nouvelle fois j'apprécie avec grand plaisir ses textes. Comme quoi il existe encore en France des gens capables d'écrire des choses intéressantes.

Le style on accroche ou on accroche pas, moi j'adore. Dépouillé quasiment totalement d'instrumentation, la voie prend toute sa puissance et rythme tout. Une façon de renouer avec l'importance des intonations.

Personnellement je ne suis ni un chercheur de phases ni un chercheurs de phrases mais surement m'accompagnera-t-il jusqu'à Midi 20, une chose est sur en tout cas, entre nous deux ça a chémar.

Le jour se lève et c'est peut-être uniquement parce qu'on l'a espéré assez fort.

Un petit tour dans la M3 de Guedj au rallye du Printemps 2006, que du bonheur

Hier boulot de 6h à 18h, enchainé avec une réunion, je me suis couché a 23h30, là me voici debout depuis 20 minutes et je part pour une nouvelle journée de 12h jusqu'à 18h.

Une seule envie, me recoucher et dormir !!